Alone in the strange world

Messages : 20 Date d'inscription : 16/05/2013 Age : 32

Marc a son téléphone portable tenu par sa main droite, il regarde la lune qui suit son chemin, elle le regarde, il la regarde, ils se regardent tout les deux, la fenêtre est ouverte, le vent fait danser ses cheveux. La radio chantonne d'une douce mélodie. Le ciel devait être d'un bleu éclatant mais ses lunettes apaise les couleurs, les nuages tentent de lui faire deviner les mots, les mots qu'ils ne peuvent pas prononcer.
Les panneaux sont dans un sale état, eux qui sont censé t'indiquer la bonne route, le bon chemin qu'il faut prendre, est-ce avec ça qu'il trouvera la route du bonheur? Faut-ils leurs faire confiance?
Il pose sa tête contre le rebord de la fenêtre et il attend, il rêvasse et il dort. Le vent devient froid, la musique est agressive, Marc est dans un torrent, les directions deviennent des trous noirs, un néant... Il est perdu. Une jeune femme marche au bord de la route, et prend sa main, elle l'enméne avec lui sur un autre chemin. La cohérence des événements, l'étonne, un moment il est dans une voiture, la seconde d’après il suit une jeune femme... Quand soudainement, il se prend un ballon en plein visage. Il se réveilla brusquement, et s'aperçu après deux bonne minute, que tout ceci n'était en fait qu'un rêve.
De mauvaise humeur, Marc pris le ballon puis l'éclata avec une pierre qu'il trouva non loin de lui. Il le jeta ensuite derrière lui, sans savoir où il l'envoya. Pour finir il engueula les jeunes concernés, qui pris peur et déballa à toute vitesse. Marc n'avait pas l'air très commode au réveil.

Messages : 120 Date d'inscription : 30/10/2011

Ses lunettes fumes sur le nez – elle ne les quittait que lorsqu’il faisait un noir presque complet – Meagan marchait d’un bon pas pour rentrer chez elle. La journée avait été plutôt longue. D’autant plus qu’elle passait ses nuits debout. Elle n’avait qu’une envie : envoyer valser ses bottes et se laisser tomber sur sofa pour y faire un somme. Un long somme. Loin devant elle, il y avait des gosses qui jouaient au ballon : rien de bien intéressant. Elle marchait droit dans leur direction quand tout à coup, un homme se mit debout et commença à les insulter avant d’exploser leur ballon. Meagan eut un léger sourire en regardant les enfants prendre la fuite. Elle se rapprochait du jeune homme. Elle le connaissait. Enfin. Vaguement.

« Hey Zulfen, faut apprendre à surveiller tes arrières. »

Quand elle disait le connaître vaguement, c’était vraiment vague. Elle l’avait croisé plusieurs fois quand elle allait visiter son frère, avait échangé quelques banalités avec lui. Elle ne connaissait pas grand-chose de plus que son nom, qui était inscrit sur le name tag de son uniforme. Elle ne l’avait pas vu le jour de l’orage. Il faut dire qu’elle avait à peine mis le pied dans l’édifice quand tout avait pété. Elle n’avait même pas eu le temps de s’enregistrer.

Messages : 20 Date d'inscription : 16/05/2013 Age : 32

Le jeune homme soupira brusquement, puis tourna la tête sur le coté, en faisant semblant de regarder ailleurs, comme si ce que lui disait cette "étrangère", ne l’intéressé guère. À peine réveillé, il ne se souvenait pas qu'il avait deja croisé cette jeune femme, avant ce jour-ci. Un bref instant passa, puis il retourna sa tête vers elle. ça lui revient doucement, mais où est-ce qu'il l'avait bien pu la croiser... Il posa ses doigts sur son visage, ses doigts forment un V, où son menton se glissa lentement. Puis il se mit à réfléchir. Est-ce qu'il l'avait croiser en boîte ? Est-ce qu'il lui avait deja auparavant vendu de la cam ? Est-ce une vieille connaissance ? Et il se posa tant d'autres questions.

Il se mit à soudainement claquer des doigts et montra Meagan d'un petit geste. Tout en se parlant à lui même.
"Aaaah, si j'vois où qu'c'était! V'la, la mémoire d'Okapi que j'me tape".

"La mémoire d'Okapi", l'une de ses nombreuses expressions, qui démontre que Marc et la culture à tout ce qui touche la nature, ça ne nous donne pas, grand chose.

Marc se surprit tout seul, Meagan, n'est pas une personne qu'on pourrait oublier si facilement, de part son physique et de sa personnalité hors du commun.

Un moment après, il rétorqua à Meagan:
"C'est pas faux, on a plus aucune tranquillité, même pas dans un vieux parc, d'nos jours."

Messages : 120 Date d'inscription : 30/10/2011

Il sembla mettre un petit moment à replacer Meagan. Ça ne la dérangeait pas. Elle oubliait elle-même beaucoup de personnes et s’en fichait bien de les vexer ou pas. Ce qu’elle n’oubliait jamais par contre, c’était ceux à qui elle devait de l’argent, ou qui lui en devaient. Mais le deuxième cas était plus rare. Elle avait peu à prêter et se sentait rarement l’âme généreuse.

« C'est pas faux, on n’a plus aucune tranquillité, même pas dans un vieux parc, d'nos jours. »

Elle lui sourit, amusée. Un parc n’était pas l’endroit idéal pour dormir. Il y a toujours des gosses, ou quelque chose. Et quand c’est pas un gosse, c’est un vieillard qui appelle la police parce qu’on n’a pas le droit de dormir dans un lieu public. Quelle connerie. Mais en même temps…

« En même temps faut être un peu con pour dormir dehors en ce moment, surtout avec tous ces dégénérés qui courent les rues, » dit-elle avec un clin d'oeil.

Elle faisait évidemment référence aux évadés de Kleberg. La situation était loin d’être réglée et tout était un vrai bordel en ville. Les gens sortaient tous en groupe, les parents surveillaient leurs enfants de près. Une simple transaction au coin d’une rue devenait compliquée : les autorités étaient partout. Elle enfonça ses mains dans les poches de son short.

« Tu travailles toujours à la prison ? »